Les fêtes dépendent très souvent de la culture ou de l’histoire de chaque peuple. En fait, pour la plupart, les célébrations annuelles marquent des événements importants de chaque pays. De ce fait, certaines personnes auraient du mal à comprendre qu’il existe une fête du déménagement au Canada. Et pourtant, même si ce n’est pas une célébration en soi, c’est une manifestation assez particulière et rarissime. Le jour du déménagement est un événement qui marque la fin des baux résidentiels symbolisée » ainsi par un flux de personnes ou de ménages assez conséquents qui changent de domicile chaque 1er juillet ou les jours qui suivent ou précèdent cette date.
Histoire d’une fête très peu commune
La fête du déménagement ou jour de déménagement, peu importe le nom, est un événement qui a pu subsister au Québec et qui nourrit surtout une certaine curiosité à l’internationale. En fait, c’est une fête, qui ne jouit d’aucune célébration majeure, mais qui voit les jours précédant et suivant le 1er juillet, un nombre massif de personnes qui déménagent marquant ainsi la fin des baux résidentiels. En effet, la date première était le 1er mai et cette dernière correspondait souvent à la saison du printemps que de nombreuses personnes affectionnaient pour déménager. Ainsi, après un projet de loi votée en 1974 et qui abrogeait certaines dispositions du Code civil du Québec tout en créant la Régie du logement du Québec.
Cette dernière donnait l’opportunité aux propriétaires et aux locataires de convenir de la fin de leur contrat de bail. Quand même, la loi offrait la chance de pouvoir prolonger automatiquement son contrat de bail venant à échéance le 30 avril ou le 1er mai jusqu’au 30 juin. Depuis lors, les Québécois ont pris la coutume d’attendre le 1er juillet pour le faire coïncider avec l’entrée en vigueur des baux. De ce fait, chaque 1er juillet et dix jours avant et après ce jour, on remarque 200 000 à 250 000 ménages qui prennent le chemin du déménagement.
Un phénomène social qui rapporte
Appelé métaphoriquement fête du déménagement, hormis la présence d’aucune manifestation, ce jour de déménagement est avant tout un phénomène social qui voit des milliers de ménages emprunter la route du déménagement. Par contre, c’est aussi un phénomène social qui rapporte. En effet, le tarif des déménageurs monte radicalement en cette période. Même si certains comme http://mazuccodemenagements.com/ essaient quand même de proposer des tarifs horaires équilibrés, d’autres en profitent pour monter pratiquement en flèche. À vrai dire, en 2013, les statistiques révélaient en 2013 que le tarif unitaire d’un déménageur montréalais passait de 89 $ l’hiver à 139 $ l’heure en cette période de « fête » en fonction de la demande élevée.